Vue d'ensemble

Volontaire dans une ferme agroécologique en Argentine

L’Argentine est le pays roi des grandes exploitations de monocultures de soja, de tabac ou encore de maïs et de fruits. Les terres sont ainsi distribuées à un petit nombre d’entrepreneurs et de grandes familles afin de tirer un bénéfice maximum sur les ventes en exportation. Cette situation est destructrice pour les terres, bondées de pesticides et tout autre produit chimique, pour la biodiversité avec un mauvais usage des eaux et des dérèglements des cycles naturels ainsi qu’une crise sociale rurale liée à la perte des terres paysannes (due aux baisse des salaires, imaginaire de villes plus accueillantes, et conditions de travails difficiles).

L’importance de l’agroécologie

L’agriculture et l’élevage écologique sont des moyens de lutter pour des territoires soutenables dans leur rapport aux humains, à la terre, aux animaux et permettent de proposer des modes de vie mettant le soin de notre environnement et des autres au centre de nos relations. C’est le projet d’Olga et son mari qui ont acheté ce bout de terrain il y a une vingtaine d’années pour en faire un espace de création et de changement. Deux décennies plus tard, les voilà en charge d’un troupeau de chèvres, d’une fromagerie, de plantations en tout genre, d’une ferme-école, d’un marché regroupant les producteur.ices écologiques de la région, de projets sociaux avec les femmes du village (sur les plantes médicinales), ainsi que la gestion d’une partie de la forêt en lien avec le gouvernement.

Il faut dire que ces deux personnages sont impressionnants et incarnent des idéaux jusqu’aux zones les plus délicates de leur corps. Après s’être rencontré.e.s en Amérique Latine à des cours d’écologie et technologies régénératrices, ils décident de partager leur vie et s’impliqueront sur de nombreux combats dans les branches de l’éducation populaire et la plus tard bien nommée permaculture. Sur l’île de Pâques, ils seront en charge de reforester les zones laminées par les feux ou l’agriculture et ils créent un réseau d’échange de graines mondiales par voie postale dans les années 90. Les premières chèvres sur l’île sont amenées par leurs soin et ils permettront de créer les premiers fromages locaux dans le respect des territoires. Plusieurs années sur place leur donneront l’envie de créer leur endroit à leur image et d’essayer d’influencer le cours destructeur de nos modes agricoles.

Ils sont de ceux et celles qui donnent toute leur temps et leurs idées pour que les prochaines générations soient en mesure de vivre dans un monde juste et tempéré. Dans leur ferme on parle aussi féminisme, éducation alternative, luttes territoriales, politiques locales (leur fils à fini deuxième aux élections municipales récemment).

Ils recherchent des volontaires afin de les aider dans leurs tâches quotidiennes mais aussi pour vivre des moments de partage et d’envolement vers de nouveaux horizons.

Missions :

  • Aider avec le troupeau de chèvres, gestion et traite des animaux, apprentissage de la fabrication du fromage.
  • Maraichage en fonction des plantations de la saison.
  • Appui sur les projets d’éducation : accueil des enfants, création d’activités, cours.
  • Si possible : aide pour création d’un site internet, communication, réseaux sociaux.
  • Si possible : mettre en forme le matériel pédagogique créé et accumulé depuis plusieurs années afin de pouvoir le transmettre.

 Modalités :

  • Vous pouvez venir à plusieurs.
  • Chambre disponible.
  • Vous disposez de la production alimentaire de la ferme gratuitement. Quelques repas sont partagés dans la semaine, sinon vous avez votre propre cuisine.
  • Travail tous les matins (Week end libre).

  Durée et profil :

  • Bon niveau d’espagnol.
  • Envie d’apprendre, d’apporter de nouvelles idées, et être curieux.se !